Eschyle Mallory

On pousse Eschyle à accepter un bien étrange travail : utiliser sa poisse légendaire pour mettre à bas les entreprises de transport concurrentes à la sienne. Survivra-t-il aux catastrophes qu’il provoque et pour quelle vie, au final ?

 

Extrait :

« Je suis venu vous proposer un emploi.
— Je n’ai pas besoin d’emploi, grimaça Eschyle.
— Ce n’est pas ce que disent vos créanciers. Et encore moins votre ex-femme.
Eschyle lâcha un rire mauvais.
— Elle est partie le jour où le ballon d’eau chaude a traversé le sol de la salle de bain pour rejoindre la plus proche banlieue orbitale.
— Je suppose qu’elle était dans la pièce, vu la somme qu’elle vous réclame ?
Eschyle hocha la tête :
— J’en viens à regretter qu’il n’ait pas emmené la partie de la baignoire où elle se trouvait…
— Comment allez-vous la payer ? »

 

On en parle :

« La dernière nouvelle, la plus ingénieuse, est due à Julie Limoges qui signe avec “Eschyle Mallory” le meilleur texte de ce numéro avec celui de Cédric Zampini. Ici, un malchanceux notoire est recruté pour porter la poisse aux concurrents de son employeur, en l’espèce une société de transport en commun. Julie Limoges pose les bases d’un monde inquiétant où le numérique est roi, au point de biaiser ou cacher la triste réalité d’une planète en piteux état. Mais tout le monde n’est pas malchanceux… »
(Didier Reboussin , YOZONE)

« J’avais déjà beaucoup apprécié le texte de Julie nommé « Ambroise le bienséant ». Ayant déjà lu une partie de son livre « Le Soleil des Hommes », je commence à connaître sa plume incisive et pleine d’humour noir et elle aime clairement jouer avec la poisse de ses personnages. On retrouve les mêmes ingrédients dans ce texte que j’ai beaucoup apprécié. Un worldbuilding et des personnages vraiment intéressants (Eschyle, Randolph et Nossis, la fille en illustration), une écriture à la fois drôle et pleine de sensibilité, une histoire que vous prendrez avec un certain détachement puis avec une profonde envie de savoir comment cela va finir. Julie joue avec vos émotions (et celles de ses personnages). Le traitement de la chance et de la malchance montre que ces deux termes sont vraiment les thèmes centraux de l’histoire, qu’ils prennent la place qu’il leur est échue et l’auteure va les confronter avec malice et intelligence. »
(John Évasion , Évasion Imaginaire)

 

Où la trouver :

Revue Etherval